Ce "graphique thermique" circulaire présente lui un historique mensuel du nombre de jours cumulés perdus suite à des mouvements sociaux à la SNCF, de janvier 1994 à août 2015.
La valeur de chaque morceau de bande circulaire est la somme des jours de grève de chaque employé, eux-mêmes sommés pour tous les employés. Ils donnent ainsi une idée de l'ampleur des mouvements sociaux, peu importe le nombre d'employés concernés. Plus ce nombre est grand, plus la couleur du morceau tire sur le rouge.
En cliquant sur un mois dont la valeur est grosse (> 40 000), l'application va automatiquement chercher sur Wikipédia un article pertinent contenant des informations éventuelles sur ce qui peut expliquer l'ampleur du mouvement social. Si cet aspect est limité (par l'intelligence d'un moteur de recherche simple avec une requete primaire), il fonctionne pour les grèves marquantes.
Cette représentation est intéressante car elle représente à la fois une dimension temporelle, permettant de faire jouer un aspect historique dans une visualisation chiffrée simple à observer, et aussi une dimension chiffrée qui permet elle de quantifier l'ampleur possible d'un mouvement social, en fonction du temps.
S'il paraît délicat d'utiliser un tel modèle pour des prévisions (vu l'aspect ponctuel d'une grève), on peut toutefois noter certains motifs, notamment la quasi-absence de mouvements sociaux en été ! Ainsi qu'en février, et en décembre.